Ah, l’été ! L’entêtante odeur
d’aiselles des doryphores
dans les cactées, dans la moiteur
poivrée des salsifis !… L’ordre
luxueux, calmissime et vo-
luptissime du potager
plombé et scellé d’un rond so-
leil dépuratif rouquin… — Gé-
omètre léger, j’arpente
les allées du jour, je vati-
cine parmi les herbivor-
es, champêtre, dans l’accorte
choeur des mandibules ! Tandis
que sur les féculents, Pan, dort…
[Tiré de L’Envol glandulaire, I, « Broutilles égotistes ». (Inédité.)]