La France dans l’impasse ?

Compte tenu des derniers mouvements sociaux, il semblerait que nous ayons eu « le nez creux » à Polaire. Mais la chose était tellement prévisible. Il ne nous reste plus qu’à espérer quelque sursaut pour nous sortir de cette crise, dans laquelle depuis trop d’années, Citoyennes et Citoyens souvent déclassés, sans repères, sans horizons, nous croupissons.

La France en grève : La France en crise ?…

Notre national Monument, François Rabelais, nous l’avait dit : « Les nerfs des batailles sont les pécunes » (Gargantua, 46) ; pour vous en convaincre, cette lettre de doléances adressée par Polaire à Monsieur le Président de la République, à l’occasion du centième jour de son investiture ; nous ne nous sommes pas trompés, il semble :

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Le problème qui se pose au Président de la République est de deux ordres. Le premier est, à mon humble avis, celui-ci :

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Le second — plus tragique encore, tant il a fait de victimes déjà de par l’Histoire du pays, — est celui-là, puisqu’il est clair que nous comptons en France quelques “grands” patrons archaïques, accrochés à leurs “privilèges acquis”, et figurant au nombre des patrons les plus “cons” et les moins solidaires d’Europe [ils feraient bien de méditer le sermon de Bossuet sur « les mauvais riches » au plus vite, “modèle américain” ou pas] :

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Ajoutez à tout cela, le problème crucial des banlieues-ghettos, d’une jeunesse issue de l’immigration, ostracisée dès la naissance, désespérée, inoccupée, au chômage, et tombant souvent rapidement dans la délinquance :

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Que peut-il advenir ainsi, pour l’heure, de « l’avenir » de ce qu’on nommait jadis : « La France » ? Serait grand Devin qui pourrait le prédire, n’est-ce pas ?

Car le vrai problème, depuis la grande foire iconoclaste de 68, depuis le grand chambard niveleur postmoderne — d’« oublieuse mémoire » des récits fondateurs du sacré et de la Nation — dont nous ne sommes toujours pas sortis, depuis le grand chahut de nantis des arrière-arrière petits fils des fils de « Jean-Jacques » est sans doute là :

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J. L. C.

P.S. : une chose est sûre en tous cas, c’est que celui qui nous sortira d’une telle impasse, tous, sans distinction de race, de parti ou d’âge, sera un « Grand Homme » à qui « la Nation [se devra d’être] reconnaissante ». Bonne chance, Monsieur le Président !… Vous nous avez promis ce “miracle”, et, sans doute — je veux du moins le croire à vous entendre, à entendre vos discours — le souhaitez-vous sincèrement. Cinq ans, c’est court pour accomplir un tel ouvrage !