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Gandhi

Jean-Louis Cloët Jean-Louis Cloët, 31 janvier 20084 août 2023

Je te salue du jour d’après, Mahatma !

J’entends du fond du temps ton rouet qui tourne encore, parce que telles étaient ta volonté, ton espérance. Et, parce que je crains que tu ne puisses plus filer la trame des jours de ton peuple… : je pleure.

Nous sommes tous orphelins, « Bapu »,
depuis qu’on t’a assassiné. […]

Allant par les rues, par la vie, quasi nu, habillé par les seuls habits que tu tissais comme la plus humble de tes sœurs paysannes, tu paraissais trop riche…

Allant par les provinces, par les pays, en ne disant partout que la vérité avec les mots les plus simples, pour être compris par tous, par les plus démunis, tu paraissais trop arrogant…

Marchant parmi les foules, laissant venir chacun à toi, à toi pour qui il n’était d’« intouchables » peut-être que parmi les puissants de ce monde et de cette terre, tu paraissais trop orgueilleux pour avoir encore le droit de vivre…

Ouvrant tes yeux tout grand et ta bouche, avec toujours le même bon sourire qui accueillait chacun sans préférence, avec le même amour, il leur est apparu que tu volais jusqu’à la lumière du jour…

— File, mais file à ton rouet, « Bapu » !
File, file du fond du temps…
avance, avance ton travail pour être prêt… prêt demain pour donner encore… :

la précieuse étoffe que tu files,
faite de brume et de brouillard,
faite de nuit et de silence et pourtant de lumière aussi,
habillera
le prochain Christ qui se lèvera,
qui se lèvera

demain. […]

Parce que tu fus, il sera ton fils,

Père ! […]

[31 / I / 08]

[Le 30 janvier 1948, Nathuram Vinayak Godse tire trois coups de feu à bout portant sur Gandhi qui meurt dans d’atroces souffrances.]

Voix (poèmes)

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