Qui voit celui […] ? Florian M, 23 décembre 200710 août 2023 Florian M. a quinze ans, il est élève en classe de seconde dans le Nord de la France. Ce sont là ses premiers poèmes : à les lire, on ne sait s’il deviendra poète, mais j’y entends quelque chose de japonais, proche du haïkaï. Tout est noir, tout est sombreTout est calme, c’est la Nuit. Monde si froid, si calmeJe suis seul, je marche Dans cette forêt de bétonOù n’est plus de chaleur humaine. Ô Wanderer ! Tu es mon EspritRêveur, baladeur, qui se cherche.* Un homme noir, chapeau brun, manteau sombreUn sourire en tête, une femme aux lèvres — Ô la vie est belle quand on aime ! — Des étoiles, impacts des astres queLa Nuit, dans sa course emmène… Noire, la NuitChute éternelle.* L’homme étendu dans l’herbe humideYeux mi-clos, calme silence… Il s’en va, le feu crépiteIl tombe vers les étoilesQui pleurent leur douce lumière. C’est l’Aurore Magie rouge du soir, moment étincelantLes yeux se ferment. Il est parti.* Mort attirante, fin aguichanteÔ remède à tous mes maux ! Ma Vie t’attend Elle qui n’est qu’un long soupirQui dans l’air souffle la buéeOù ton nom s’écrit. Mon dernier souffle l’a façonné.* Soupir souriant d’un homme qui contemple sa vie,Sourire soupirant de l’enfance partie.* Rires, Chants, Cris : telle est la Vie.Mais au loin, Qui voit celui qui pleure ? [Octobre-novembre 2007] À la Saint Charlemagne (nos coups de cœur)