Il n’est de sens…

« Tout ce qui ne nous détruit pas nous construit. »
Friedrich Nietzsche


Il n’est de sens que celui qui s’inscrit au revers du doute. Il n’est d’effroi que celui de ne savoir pas regagner l’envers de ce qui nous détruit.

Comme la nuit répond au jour et le jour à la nuit, toute réalité a deux faces ; car c’est la part de Dieu toujours qui répond à la part du Diable.

À petit bonheur, petit malheur.
À grand malheur, grand bonheur pourvu qu’on sache passer de l’autre côté de la mort et du deuil, du désarroi et de la peur, de l’apparence… pourvu que l’on veuille encore — encore et toujours — se risquer, se glisser « de l’autre côté du miroir », au fil tranchant de son biseau qui se nomme : « L’Espérance ».

L’attente du salut, c’est déjà le salut… déjà ! L’attente du salut, c’est le salut même et sa Grâce…

On ne rencontre de bonheur qu’à la mesure de son attente.

Qui n’attend rien ne rencontre jamais la vie.

[20 / I / 08]