Eurêka !… Jean-Louis Cloët, 13 septembre 20072 novembre 2023 Les experts internationaux viennent de rendre leur verdict : parmi les origines du réchauffement de la planète, bien avant la pollution par les moyens de transport à essence, au gazoil ou au charbon, notre amour de la viande bovine. Plus il y a de bovins, plus ils ruminent ; plus ils ruminent, plus ils produisent de méthane ; plus ils produisent de gaz méthane, plus la planète se réchauffe… Discrètement, les vaches élargissent le trou dans la couche d’ozone, cinquième colonne d’une guerre bactério-chimique quasi silencieuse, elles se vengent de l’holocauste que nous faisons subir à leur race depuis des millénaires. La pollution par le biais des gaz d’échappement d’engins motorisés (ce que les vaches ne sont point, les experts sont formels) n’arrive qu’en troisième position. Nous courrons à la catastrophe, les pôles fondent, parce que les vaches — sacrées ou pas — pètent ! Si nous ne devenons pas massivement végétariens, nous mourrons bientôt sous la canicule, dans un désert.C.Q.F.D !… Après cette nouvelle décoiffante, mis au parfum et une fois le coup de bouse et de blues passé, que les chercheurs internationaux planchent désormais sur l’invention possible ou non d’un pot catalytique approprié. Faut-il suggérer à José Bové avec ses commandos de faire sauter de nouvelles antennes de M… D… ? C’est à voir : car si leurs steaks sont faits non avec de la viande bovine mais avec du pétrole, ce sont alors leurs consommateurs qui produisent du méthane. Comme on le voit, c’est un cercle vicieux, sans fin. (Information entendue ce matin aux « Matins de France-Culture » d’Ali Baddou, lors du journal de 8 heures, ce 13 septembre 2007. Quelle vacherie !… Le terrorisme anti-vaches a de beaux jours devant lui […]. C’est à présent tout le continent indien qui va s’enflammer à court terme.) J.L.C On the rocks (sur le vif, nos billets d’humeur)