Comme Jean-Louis Cloët, 14 janvier 20093 août 2023 Tu es comme les cils qui battent, longs, aux yeux, ronds, des chevaux qui rêvent… Tu es comme le sable ridé des plages solitaires qu’une seule vague suffit à rendre étal sous l’écume laissée pour compte… Tu es l’écume qui tremble au vent collée sur la laisse de mer et qui s’envole vers les dunes… Tu es la mouette criarde qui bat de l’aile, prend le vent comme on embarque pour les îles et qui remonte sous le vent… À l’intérieur des terres, tu es comme le feuillage des arbres hauts qu’un coup de bourrasque dénoue, en l’ébouriffant, majuscule… Tu es cet éblouissement de l’ombre toujours bleue, l’aveuglement toujours du soleil sombre dans le ciel bleu qui me rappellent que, désormais, la lumière provient de toi. [12 / I / 09] Voix (poèmes)